Ce matin, pendant qu’un petit groupe était en atelier d’écriture avec Antonella, le reste de la classe était réuni pour observer une photographie aérienne de 1927 que Jean-François avait projetée sur le mur de la classe. Cette photographie montrait, avec une grande précision, l’Estaque et St-Henri. Grâce à elle, nous avons pu repérer les tuileries qui étaient présentent à cette époque dans ces deux quartiers. Nous avons d’abord repéré des endroits que nous connaissions, comme l’école, puis nous avons remarqué plusieurs ensembles de grands toits aux endroits où nous avions déjà repéré des vestiges d’anciennes tuileries, comme au Régali, où nous avions fait des fouilles quelques jours auparavant. Vues du ciel, toutes les tuileries se ressemblent et nous avons pu ainsi en repérer sept entre l’Estaque Plage et la limite entre l’Estaque et St-Henri. Ensuite, nous avons recherché les carrières d’argile, qu’on appelle « les creux ». Nous en avons repéré cinq, qui forment des tâches blanches et rondes sur la photographie aérienne.
Une fois tous ces repérages faits, nous avons reporté les usines et les creux sur un plan du quartier. Enfin, grâce à un document d’archive, nous avons pu écrire les noms des propriétaires de tuileries sur le plan que nous avions illustré.
Laura, Marwan, Saoirse, Driss, Sabrina, Alexandre, Elliot et Merwan